ateliers
d'ethnomusicologie

CAHIERS 34 - Couleurs sonores

Nathalie HENRICH BERNARDONI et Michèle CASTELLENGO.« La voix, un instrument de timbre : comment joue-t-on du timbre vocal ? »
(pp. 17-36)

Les sources sonores suivantes ont été converties au format mp3 pour faciliter sa mise en ligne. Toutefois, elles sont disponibles pour la consultation dans le format originel (aiff). Contactez-nous si vous souhaitez les consulter.

1.
Chant bulgare, Maria Kiek.
Source : Henrich, archives UNSW, Sydney Australie.
2.
Yodel, Barbara Klossner.
Source : Lamesch, archives LAM, Paris, France.
3.
Tahrir, Mohammad Reza Shâjariân.
Source : Castellengo, archives LAM, Paris, France.
4.
Mongol aigu, Tarajav Ganbold.
Source : Ganbold, Mongolie, CD Inédit, 1989, A 4 uvidis W 260009, piste 06.
5.
Khargiraa 1, Vassili Chazir.
Source : Voices from the center of Asia, 1990. CD Smithsonian Folkways, piste 18.
6.
Khargiraa 2, Duo Tumat Kara-ool et Andrei Chuldum-ool.
Source : Voices from the center of Asia, 1990, CD Smithsonian Folkways, piste 09.
7.
Chant Xhosa, Mme Mbizweni, Dargie.
Source : Les voix du monde, CD CNRS, CD-II-36.
8a.
Quintina, chanteurs de Castelsardo, première phrase du jesu.
Source : Lortat-Jacob, CD du livre Chants de Passion, 1998.
8b
Expériences de filtrages et de recombinaisons des deux fréquences qui génèrent la cinquième voix
Castellengo 2001 et 2015.
9.
Polyphonie Aka.
Source : Archives personnelles Arom, 1979.
10.
Chant Bunun.
Source : archives Wu Rung Shun1996, Wind Records ; The Music of the Aborigine on Taïwan Island, Vol 1 ; piste 1 (3’35).

Stéphanie WEISSER, Olivier LARTILLOT et Hélène SECHEHAYE. « Investiguer la grésillance. Pour une approche ethno-acoustique du timbre musical »
(pp. 37-58)

1.
Films en caméra haute vitesse (500 images/seconde) d’un pincement de corde de bagana avec dispositif normal (à droite) et sans (à gauche).
Jeu : Stéphanie Weisser ; prise de vue : Baudouin Bokiau, Institute of Mechanics, Materials and Civil Engineering (IMMC), École Polytechnique, Université Catholique de Louvain (Belgique), 31 janvier 2013.
2.
Films en caméra haute vitesse (500 images/seconde) d’un pincement de corde d’obokano avec dispositif normal (en bas) et neutralisé (en haut).
Jeu : Stéphanie Weisser ; prise de vue : Baudouin Bokiau, Institute of Mechanics, Materials and Civil Engineering (IMMC), Ecole Polytechnique, Université Catholique de Louvain (Belgique), 31 janvier 2013.
3.
Films en caméra haute vitesse (500 images/seconde) d’une sarsara pendant le pincement d’une corde du guembri.
Jeu : m’allem Driss Filali ; prise de vue : Sébastien Timmermans, Institute of Mechanics, Materials and Civil Engineering (IMMC), Ecole Polytechnique, Université Catholique de Louvain (Belgique), 27 août 2020.
4.
Dominic ajuste les roseaux constituant le chevalet de l’obokano en construction pour le Musée des Instruments de Musique.
Prise de vue : Stéphanie Weisser, campus de la Kenyatta University, Nairobi, Kenya, 2012.

Eyjólfur EYJÓLFSSON et Fabrice CONTRI. « L’ imaginaire sonore du langspil »
(pp. 95-116)

* Les sources sonores No. 6 et No. 7 ont été converties au format mp3 pour faciliter sa mise en ligne. Toutefois, elles sont disponibles pour la consultation dans le format originel (ogg). Contactez-nous si vous souhaitez les consulter.

1.
Það mælti mín móðir
Musique : traditionnel. Poème : Egill Skallagrímsson (910-990).
2.
Gleður lýði gróin hlíð
Musique : d’après Bjarni Þorsteinsson, Icelandic Folksongs. Poème : Guðmundur Einarsson (1823-1865).
3.
Þann heilaga kross (plage 7 du CD Ljómalind)
Musique : extrait d’un Graduel islandais de 1594. Interprète : Ö. Magnússon, langspil.
4.
Langspils-kvæðalag (plage 16 du CD Ljómalind)
Musique : chanson populaire islandaise ancienne. Arrangement : Örn Magnússon. Interprètes : Örn Magnússon langspil avec archet, M.G. Halldórsdóttir second langspil (pincé).
5.
Dans l’ambiance d’une « baðstofa modernisée ». La technique utilisée est ici inspirée de celle d’Örn Magnússon.
Interprète : Eyjólfur Eyjólfsson. Vidéo : Fabrice Contri, Siglufjörður, juin 2019.
6.
Yfir kaldan eyðisand (extrait plage 1 du CD Peysur & parruk)
Musique : d’après Bjarni Þorsteinsson, Icelandic Folksongs. Poème : Kristján Jónsson fjallaskáld (1842-1869). Interprètes : E. Eyjólfsson (langspil) et S.A. Stefánsdóttir (violoncelle baroque). L’ alliage du langspil et du violoncelle baroque engendre une sonorité bien particulière riche en harmoniques.
7.
Fósturlandsins Freyja (extrait plage 1 du CD Peysur & parruk)
Musique : Eyjólfur Eyjólfsson. Poème : Matthías Jochumsson (1835–1920). Interprète : E. Eyjólfsson (voix, langspil) Une ode à la femme, avec une référence à la déesse nordique Freya.
8.
Sætröllskvæði
Musique : Jórunn Viðar (1918-2017). Arrangement (instrumentation) : Gadus Morhua. Prise de son : Árni Möller, juillet 2018. Poème : Sagnadans (ancienne ballade traditionnellement accompagnée de danse). Le caractère dramatique de ce chant épique fait tenir au langspil un rôle inhabituel.
9.
Funi - https://www.funi-iceland.com
Bára Grímsdóttir et Chris Foster ont entrepris un important travail artistique et musicologique sur les traditions islandaises, tant poétiques que musicales. Leur site internet se consacre notamment au langspil et un instrument fort rare, le fiðla ou « violon islandais ». Chris est par ailleurs un des coordinateurs du Vaka Folk Arts Festival35, un lieu important pour le langspil. //www.funi-iceland.com
10.
Kjell Braaten
Kjell Braaten, un jeune musicien norvégien, décontextualise ici le langspil en effectuant une improvisation d’inspiration « orientalo-indienne », dont le discours répétitif évoque bien les « musiques à bourdon » islandaises d’aujourd’hui.
11.
Kjell Braaten
Kjell Braaten, un jeune musicien norvégien, décontextualise ici le langspil en effectuant une improvisation d’inspiration « orientalo-indienne », dont le discours répétitif évoque bien les « musiques à bourdon » islandaises d’aujourd’hui.
12.
Eia
Le langspil est pris ici comme symbole du patrimoine culturel islandais et, à travers quelques touches sonores, se met au service de l’engagement du groupe pour la préservation de la nature.

Johanni CURTET.« Un art du timbre vocal. Variations esthétiques dans la pratique du khöömii en Mongolie »
(pp. 117-136)

1.
De 13’22 à 17’26 : Amartüvshin interprétant Mongol khöömiin kholboo ayalguu (Liaison de khöömii mongol).
Festival Musical de Namur. Vidéo : Entre Vues 2001.
2.
Tungalag Buyant (La rivière Bienfaitrice limpide), N. Sengedorj, 2’01. Altain shingen khöömii (khöömii aigu de l’Altaï).
Enr. J. Curtet, Khovd, 26/08/2009. Extrait d’Une Anthologie du khöömii mongol (Curtet et Nomindari 2017).
3.
Tsombon tuuraitai khüren (Le cheval bai aux sabots bombés), D. Sundui, 1’50.
Chant long trad. / khöömii. Archive de la Radio publique nationale de Mongolie, fonds en or et fonds de circulation, bande no 2-1.31349, enr. Dashzeveg, 22/05/1969. Extrait d’Une Anthologie du khöömii mongol.
4.
Khöörkhön khaliun (Le joli cheval crème), D. Tserendavaa, 4’47.
Chant long trad. / khosmoljin khöömii (khöömii combiné), vièle ekel. Enr. J. Curtet, Chandmani, 30/04/2007. Extrait d’Une Anthologie du khöömii mongol.
5.
Khöömii, T. Ganbold, 2’35.
Composition T. Ganbold, 1988 / tseejnii khöömii (khöömii de poitrine), bagalzuurin khöömii (khöömii de gorge), kharkhiraa, vièle ekel. Extrait de Mongolie. Musique vocale et instrumentale (Inédit/MCM, 1989) enr. à la Maison des Cultures du Monde par P. Simonin 15-17/11/1988. Avec l’autorisation du label Inédit/MCM. Rééd. Une Anthologie du khöömii mongol. Voir aussi la version de son neveu Amartüvshin dans la vidéo 1.
6.
Yamaany boodog (Boodog de chèvre), N. Ashid, 5’16.
Composition Z. Khangal / isgeree khöömii (khöömii sifflé), kharkhiraa / ensemble Morin Khuur. Extrait de Wonder Land, Ulaanbaatar : autoprod., 2002. Avec l’autorisation de N. Ashid. Rééd. Une Anthologie du khöömii mongol.
7.
Dörvön nastai khaliun (Le cheval isabelle âgé de 4 ans), A. Undarmaa, 3’43.
Chant long trad. / isgeree khöömii (khöömii sifflé), isgereetei kharkhiraa (kharkhiraa sifflé), cithare yatga. Enr. J. Curtet, Ulaangom, 09/08/2015. Extrait d’Une Anthologie du khöömii mongol.
8.
Gooj Nan Ai, L. Mangaljav, 1’17.
Complément vidéo d’Une Anthologie du khöömii mongol. Réal. : J.-F. Castell.
9.
Gooj Nan Ai (nom d’un personnage), E. Toivgoo, 1’33.
10.
Jin söörtügjüler (trad. touva) Papizan Badar et Batsükh Dorj, sygyt, kargyraa, khöömei, acc. luths doshpuluur, 2’12.
Enr. et images J. Curtet, Tsengel 2015. Montage et images additionnelles : J.-F. Castell (2016).
11.
Reportage sur Khusugtun au BBC Proms 2011.

Nicole REVEL et Deirdre BOLGER.« L'art vocal de deux aèdes pala'wan en Asie du Sud-Est insulaire. Contexte relationnel, intentionnalité et expressions artistiques »
(pp. 137-158)

 

* Les sources sonores suivantes ont été converties au format mp3 pour faciliter sa mise en ligne. Toutefois, elles sont disponibles pour la consultation dans le format originel (wav). Contactez-nous si vous souhaitez les consulter.

Poster 1 : La voix d’Usuy dans « Kudaman » : timbre, hauteur, rythme.
1.
Kudaman
2.
Lingisan
3.
Linamin ät Utaraq
4.
Ilanän
Annexe 1 : Analyses anthropologiques et transcriptions musicales.
1. Un extrait d’onde sonore justifiant la transcription poétique. 2. La généalogie de Mäsinu Intaräy et les influences qu’il a reçues. 3. Le schéma de la macro-structure de l’épopée « Mämiminbin » et les relations causales entre les actions des personnages : image synthétique de la composition du récit. 4. Les transcriptions musicales des deux épopées effectuées par le Dr José Maceda, qui ont précédé l’analyse acoustique des voix.
Annexe 2 : Analyse acoustique des voix des deux aèdes, Usuy et Mäsinu Intaräy
Poster 2 : La voix de Mäsinu dans « Mämiminbin » : timbre, hauteur, rythme.
5.
Deux analyses de Ämpuq ät Säraq, « La Dame des Poissons ». ( Partie 1)
6.
Deux analyses de Ämpuq ät Säraq, « La Dame des Poissons » . (Partie 2)
7.
Une analyse du Héros Mämiminibin
8.
Deux analyses des Pigeons, ses acolytes (Partie 1)
9.
Deux analyses des Pigeons, ses acolytes (Partie 2)

Bassirima KONÉ. « Zélé de Papara. Une voix et une identité du bari en pays sénoufo »
(pp. 175-192)

1.
Fofouët chiari interprété par Zélé de Papara.
L’ orchestre est composé de Zélé de Papara (voix principale), Wawoli Kagnon de Nougouni (seconde voix), Nalogo Sanogo (djéguéliste principal) et Vamara Camara (second djéguéliste), tous de Papara.